Manip. Radio
Cas concret en IRM
Index de l'article
L’imagerie par résonance magnétique utilise un champ magnétique puissant permettant la réalisation d’examens variés. L’utilisation d’un champ magnétique fait de cette technique : une technique d’avenir car pas irradiante pour les patients et pour le personnel.
Cependant, elle est interdite pour certains patients du fait de la présence d’un champs magnétique d’une part et d’autre part car on ne connaît pas lencore les éventuels méfaits de ce dernier sur notre organisme.
Tout au long de ce dossier, nous verrons le déroulement d’un examen, les risques qui y sont liés mais aussi les avantages qu’apportent cette technique.
Présentation du service
Le service d’imagerie médicale de l’hôpital est vaste. Il comprend différente sous-unités telles que:
La radiologie centrale
L'imagerie par résonance magnétique
Le scanner
Le vasculaire
Les urgences (radiologie centrale)
L'équipe professionnelle de ce service se compose d'environs :
11 radiologues
1 cadre de santé
40 manipulateurs
6 secrétaires
L’I.R.M se situe au premier sous-sol de l’hôpital. Son installation date de 2001 et comprend un champ magnétique de 1,5 Tesla. Pour la réalisation des examens, différentes antennes sont présentes comme l’antenne tête, rachis, mammaire, abdominal, épaule, genou…
Des examens standards et pédiatriques sont assurés par le service.
Dans la salle de préparation, on peut noter la présence du chariot d’urgence qui n’est pas amagnétique, d’où son emplacement.
Le champ magnétique est produit grâce à un aimant supra-conducteur, c’est-à-dire qu’un bobinage de nobium titane est parcouru par un courant électrique qui, au contact d’une température proche du zéro absolu, va perdre de sa résistivité.
Pour atteindre cette température, on utilise de l’hélium liquide. Un certain nombre de contrôle doit être fait du fait de la présence de liquide cryogénique. Il faut vérifier le pourcentage d’oxygène dans la salle d’examen qui ne doit pas être inférieur à 18 % car des risques multiples peuvent survenir:
d’asphyxie pour le patient( l’hélium est un gaz indolore), le risque de brûlure, risque d’explosion des vitres de la salle (surpression coursée par expansion de gaz dans la salle).
Le risque de quench est a surveiller aussi, il s’agit de la perte de supraconductivité de l’aimant due à la création d’une résistance électrique dans la bobine. Ce qui générera un échauffement par effet Joule qui se propagera dans toute la bobine et entraînera le passage d’hélium liquide à l’état gazeux.
Présentation du cas proposé
Monsieur B. est un patient de 82 ans qui a rendez-vous pour un bilan évolutif d’une hématome sous-dural droit et d’un glioblastome frontale gauche.
Sur l’ordonnance du patient il faut regarder :
- Identité du patient (nom, prénom, date de naissance…)
- Le nom du médecin prescripteur ainsi que sa signature
- La clinique et les antécédents du patient
- La date de la prescription
Afin de comparer l’examen à réaliser à celui passer le 29 novembre 2007, le même protocole sera réaliser c’est-à-dire sagittal T1, axial FLAIR, axial DIFFUSION et sagittal, coronal et axial T1 après injection de gadolinium.
Lors de l’examen, on injectera 0,1 millilitre de gadolinium par kilogramme. Il sera donc important lors de la préparation du patient de lui demandé son poids pour cela, mais aussi pour la machine afin qu’il n’y ait pas trop de réchauffement corporel ;